Bon alors au vu du titre pas de surprises, c'est bien une
comédie française réalisée par François Desagnat celui qui a fait des films
comme La Beuze ou les 11 Commandements, du grand art quoi.
Ce film est une pépite, on s'amuse à voir comment un père (Daniel Auteuil) tente de reconquérir l'amour de sa fille Eglantine (Juliette Lamboley), qu'il n'avait jamais vu car il était trop occupé à travailler en tant que spécialiste en biochimie à Boston. Il s'agit d'une merveille d'originalité, "drolatique as fuck" comme disent les curetons (qui savent de quoi ils parlent) dans des situations parfaitement amenés. Les scénettes sont d'une finesse sucrée (soirées d'ado, cours, travail, soirées cours, travail), dans des lieux charmants (la maison, le jardin, le lycée et même une rave party !). Le jeu d'acteur est formidable (il est dur de ne pas lâcher une larmichette ou deux), et les cadrages somptueux (gros plans tournoyant foutant la gerbe au bout de 5 minutes surtout durant les soirées alcoolisées, mais pas trop), digne d'un documentaire sur les ours blancs d'Arte. Les surprises sont nombreuses, Philippe (le père) a une imagination débordante, en effet, comme les enfants il a toujours dans la tête un personnage imaginaire, bon pour lui c'est Albert Einstein joué par François Berléand (quel chanceux), qui n'hésite pas à faire ses apparitions de temps en temps et qui n'est bien sûr vu que par notre célèbre biochimiste.
Tout à l'heure j'ai dit "reconquérir l'amour de sa fille", il aurait plutôt fallut que j'emploie "apprivoiser sa fille" (oui oui comme un animal). Comme on ne le voit jamais dans la vie, Philippe se débrouille comme un pied (ou un manche) avec sa fille de 15 ans et demi. Ainsi comme toute adolescente qui se respecte, elle ne peut s'empêcher de faire sa crise à peu près tout le temps, ce qui ne facilite pas son apprivoisement comme vous vous en doutez. Son père décide donc de prendre des cours pour devenir un père compréhensif et surtout meilleur (best papa ever) en compagnie de Jean Maxence (François Damien <3) qui lui est le meilleur père qu'un ado puisse désirer. Ainsi accompagner d'autres papa, Philippe se retrouve à courir attaché avec des casseroles dans leur jardin (oui j'ai pas compris ça), il tente d'élucider le langage "djeun's" et passe son temps à visionner des DVD afin d'être plus calme en compagnie de sa fille.
Bon voilà j'ai fait le tour, à la fin, papa qui devait ne rester que 3 mois, trouve l'amour et décide de rester plus longtemps avec sa fille, ce qui est d'une beauté à la limite du raisonnable (surtout quand ils s'enlacent). Générique de fin, c'est la fin.
Je pense qu'il faut sacrément aimer la comédie pour prendre son pied avec ce film, mais bon le film est court, ya moyen de rire bien une ou deux fois, que demande le peuple ?
Ce film est une pépite, on s'amuse à voir comment un père (Daniel Auteuil) tente de reconquérir l'amour de sa fille Eglantine (Juliette Lamboley), qu'il n'avait jamais vu car il était trop occupé à travailler en tant que spécialiste en biochimie à Boston. Il s'agit d'une merveille d'originalité, "drolatique as fuck" comme disent les curetons (qui savent de quoi ils parlent) dans des situations parfaitement amenés. Les scénettes sont d'une finesse sucrée (soirées d'ado, cours, travail, soirées cours, travail), dans des lieux charmants (la maison, le jardin, le lycée et même une rave party !). Le jeu d'acteur est formidable (il est dur de ne pas lâcher une larmichette ou deux), et les cadrages somptueux (gros plans tournoyant foutant la gerbe au bout de 5 minutes surtout durant les soirées alcoolisées, mais pas trop), digne d'un documentaire sur les ours blancs d'Arte. Les surprises sont nombreuses, Philippe (le père) a une imagination débordante, en effet, comme les enfants il a toujours dans la tête un personnage imaginaire, bon pour lui c'est Albert Einstein joué par François Berléand (quel chanceux), qui n'hésite pas à faire ses apparitions de temps en temps et qui n'est bien sûr vu que par notre célèbre biochimiste.
Tout à l'heure j'ai dit "reconquérir l'amour de sa fille", il aurait plutôt fallut que j'emploie "apprivoiser sa fille" (oui oui comme un animal). Comme on ne le voit jamais dans la vie, Philippe se débrouille comme un pied (ou un manche) avec sa fille de 15 ans et demi. Ainsi comme toute adolescente qui se respecte, elle ne peut s'empêcher de faire sa crise à peu près tout le temps, ce qui ne facilite pas son apprivoisement comme vous vous en doutez. Son père décide donc de prendre des cours pour devenir un père compréhensif et surtout meilleur (best papa ever) en compagnie de Jean Maxence (François Damien <3) qui lui est le meilleur père qu'un ado puisse désirer. Ainsi accompagner d'autres papa, Philippe se retrouve à courir attaché avec des casseroles dans leur jardin (oui j'ai pas compris ça), il tente d'élucider le langage "djeun's" et passe son temps à visionner des DVD afin d'être plus calme en compagnie de sa fille.
Bon voilà j'ai fait le tour, à la fin, papa qui devait ne rester que 3 mois, trouve l'amour et décide de rester plus longtemps avec sa fille, ce qui est d'une beauté à la limite du raisonnable (surtout quand ils s'enlacent). Générique de fin, c'est la fin.
Je pense qu'il faut sacrément aimer la comédie pour prendre son pied avec ce film, mais bon le film est court, ya moyen de rire bien une ou deux fois, que demande le peuple ?
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