vendredi 6 septembre 2013

Burning from the inside album de Bauhaus (1983)



Mélange de Post-Punk et de Goth rock, Bauhaus est un groupe britannique formé à Northampton en 79. Il est composé du chanteur Peter Murphy, de Daniel Ash à la guitare et au saxophone, de David J à la guitare ou a la basse et de Kevin Haskins à la batterie, ce sont tous les 4 des étudiants en art, c'est de cela que vient surement leur nom, Bauhaus est un institut des arts et métiers en Allemagne.

Le Goth Rock est un sous genre du Post-punk, il a pour particularité de comprendre des chœurs et utilise fréquemment des effets d'échos, cela donne parfois l'impression que les sons proviennent d'une église, ou que les textes ont une portée religieuse.

Burning from the inside, c'est incroyable parce que c'est extrêmement varié. On passe d'une voix très noire, genre de méchant, avec une basse entraînante et très présente (She's in Parties) à une voix de fête foraine à la Joker, des sons exagérés, bourrés d'échos, des superpositions de sons et de voix trop nombreux et trop forts donnant un peu la migraine. La transition de 20 secondes nous donne le plaisir d'écouter des sifflements (merci beaucoup) pour finalement arriver au quatrième morceau. Calme, avec une guitare folk et des percussions faisant penser à de la musique folklorique médiévale, mais qui garde un côté malsain car certains sons sonnent faux. Dangeureux et hypnotique le tout est intensifié par des chœurs qui apparaissent vers la fin du titre. Puis arrive Who Killed Mr Moonlight, le morceau que j'ai le plus aimé, piano saxophone, mélancolique, une voix qui parle de manière imagée, évoquant la mort de la nostalgie et la perte de l'innocence, à cause de quelqu'un dans l'ombre du sourire de la lune. Le morceau se rythme, le saxophone est remplacé par la guitare et la batterie, Peter Murphy chante la mort, le saxophone revient, le rythme diminue, puis reprend comme précédemment, les souvenirs semblent perdu toujours dans l'ombre de son sourire et le saxophone ne remplace plus mais s'ajoute à la rythmique...
De nouveau un morceau médiéval, des percus un peu hip hop, des riffs de guitare folk qui me font penser à la musique présente dans Diablo 1 dans le village. La voix est sérieuse et sombre, toujours froide, méchante : "I am your slice of life", toujours imagé : "Ice inside your body, Blood inside your soul"
La voix de méchant revient, cette voix de fête foraine, je ne l'aime pas vraiment, cela me fait un peu penser aux méchants dans les comédies musicales, elle parle cette fois encore de notre satellite mais cette voix en évoquant la lune de miel.
De nouveau guitare folk, sombre, chœurs, côté ecclésiastique, évoque le retour du royaume, les voix ajoutées qui susurrent des mots malsains font encore comédie musicale... Arf.
Puis une guitare pesante arrive sur l'avant dernier morceau, un très long morceau de plus de neuf minutes, ce côté dark, qui se prend pour un dur, genre film d'horreur m'ennuie, j'ai du mal à rentrer dedans, l'histoire est surement effrayante, mais bon j'adhère pas c'est un peu lourd, seulement parfois, la voix s'arrête, je respire, l'association batterie hyper présente et le changement de riff guitare est assez stimulante, je sors de ma torpeur,  puis je re-sombre... Pour deux longues minutes. Un côté un peu Marylin Manson... Mouais... Ouf le retour de la rythmique stimulante !
Et le dernier morceau : Hope, hyper léger, genre mélange folk rock, doux, positif, un côté vraiment l'avenir sera meilleur. Le titre, c'est l'espérance d'un matin plus lumineux, ou tout est remis à plat ou la liberté fait son grand retour. Il y a un côté à la fois militaire une rythmique au pas et religieux dans la diction. Seul les chœurs chantent et nous portent, on se prend à chanter avec eux, les 3 mêmes phrases, inlassablement.
"Wish your mornings will be brighter
Break the line, tear up rules
Make the most of a million times no"

Dans l’ensemble, je n’ai pas trop aimé, c'est trop varié, confus et sans transition.
J'ai l'impression d'avoir écouté l’album en mode aléatoire, j'ai du mal à voir comment s'est faite la construction de cet album, parfois la voix de Murphy me plaît parfois elle m'exaspère, pourtant je suis certain de réécouter ce disque une nouvelle fois au moins pour les titres qui m'ont plu.


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